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 La Vraie Fausse Histoire de Sir A. Issigonis et son Temps II

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Dany

Dany


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Date d'inscription : 18/09/2007

La Vraie Fausse Histoire de Sir A. Issigonis et son Temps II Empty
MessageSujet: La Vraie Fausse Histoire de Sir A. Issigonis et son Temps II   La Vraie Fausse Histoire de Sir A. Issigonis et son Temps II Icon_minitime16/4/2008, 14:20

La Vraie Fausse Histoire de Sir Alec Issigonis et son Temps – épisode 6

1916
Les personnages : toujours Georges V et Asquith, son premier Ministre

- Voilà, j'en ai terminé avec l'ambassadeur des Pays-Bas. Alors, la petite plaisanterie de Lawrence ?
- Votre Majesté sait que dans le golfe d'Akaba (au Sud-Ouest de la Jordanie, rive orientale de la Mer Rouge), les Turcs ont installé 2 canons mastards ... comme ceux de Navarone.
- Il y a des canons à Navarone !?
- Pas encore, votre Majesté, mais c'est bien le diable s'il n'y en a pas un de ces jours !
- Et puis ?
- Les canons turcs sont pointés sur la mer, pas à l'intérieur ! Car du côté terre, c'est le désert du Nefoud ... qu'on ne peut traverser ! brûlant, immense !
- Alors ?
- Le lieutenant Lawrence a convaincu plusieurs tribus bédouines d'attaquer Akaba par les terres ! Cette armée ainsi constituée est partie du Wadi Rumm à dos de dromadaires, elle a traversé le Nefoud et a fondu sur la ville ... les canons étaient boulonnés et tournés vers la mer ! Seuls les fusils turcs et deux mitrailleuses ont assuré un peu de défense !
- Elle est bonne ! Mais, c'est bien fait : les Turcs, ils font rien que de nous embêter.
- Le jeune Alec Issigonis jubilait ! son père s'est engueulé encore avec les Turcs à Smyrne ... c'est son voisin qui nous rapporte tout cela.
Le petit Alec aurait dit : "Why didn't they set guns on turntables ?" (pourquoi n'ont-ils pas posé les canons sur des plates-formes tournantes ?)
- Ah ! ingénieux ce petit ! pourrait bien devenir ingénieur ?

1918
La 1ère Guerre Mondiale est enfin terminée ; Après la grande inquiétude consécutive au cessé le feu à l'Est, l'entrée des Etats-Unis et du Canada dans le conflit a porté le coup final qui assura la victoire des Alliés. Smyrne et quelques îles reviennent aux Grecs.
Mais, en 1921, les Turcs lancent une offensive pour reprendre ces territoires.

1922
Le roi George V et le Premier Ministre, David Lloyd George.

- Votre Majesté, il faut évacuer les ressortissants anglais de Smyrne, les Turcs vont prendre la ville du jour au lendemain.
- Nom de Dieu de nom de Dieu ! Ils continuent à nous enquiquiner ! Pouvaient pas se ranger de notre côté ? Non ? On ne va pas déclencher une nouvelle guerre à cause d'eux, bordel de bordel ! Envoyez la Royal Navy, mon bon Lloyd.

L'évacuation se fit par Malte.

- Votre Majesté, l'évacuation s'est bien passée.
- Y avait-il les Issigonis à bord d'un des navires ?
- Oui, votre Majesté. Même que Demosthenis et l'enfant ... Alexander ... et quelque chose …
- Alec ; vous pouvez l'appeler Alec, cher premier Ministre.
- Alec, donc, et son père proposèrent au commandant de bord de régler le moteur qui, selon eux, tournait rond comme un paquet de tabac ! Les Issigonis ont été autorisés à procéder à cette petite mise au point.
- Ils sont très forts ... et sujets britanniques, vous le savez, mon cher Lloyd ? S'ils ne trouvent pas de boulot de retour en Angleterre, j'essaierai d'intervenir pour eux. Maintenant, je dois recevoir l'ambassadeur d'Espagne, mais je dois pisser auparavant !
- Que votre Majesté prenne son temps, l'ambassadeur ne doit arriver que dans ...

L'huissier :
- son excellence l'ambassadeur d'Espagne !
- Nuts ! il arrive en avance ! ... heu, faites entrer !
- Buenos dias, Señor primo Ministro !
- Bonjour, votre Excellence ... heu, sa Majesté revient de suite.
Pchhhhhh (bruit de chasse d'eau). Le roi sort de son cabinet.
- Ha ! mon cher ambassadeur !
- Psst ... votre Majesté ...
- Buenos dias, votré Gracé !
- Alors, quelles nouvelles d'Espagne ? Alphonse XIII toujours aux commandes ?
- Psst ... votre Majesté ...
- Si, votré Gracé, Alphonsé l'a touyours l'œil frais et la quoue frétillante !
- Psst ... votre Majesté ...
- Alors, 20 ans après, vous en voulez encore aux Amerloques de vous avoir piqué les Philippines, Cuba et Porto Rico ?
- Psst ... votre Majesté ...
- Si, votré Gracé, nous leur en voulons à muerte ! Sourtout qué Couba et lé Philippinos y prodouisaient dou bon tabaco, caramba ! Pour Porto Rico, on s'en fout !
- Psst hm ... votre Majesté, va-t-elle enfin m'esgourder, bordel de bordel !
- Mon cher premier Ministre qui s'impatiente ! Qu'y a-t-il donc ?
- La braguette de sa majesté est ouverte ! Mais, cela semble maintenant s'inscrire dans le protocole quand la grande Bretagne reçoit un ambassadeur !




La Vraie Fausse Histoire de Sir Alec Issigonis et son Temps – épisode 7

24 h après

- Votre Majesté, je reçois une triste nouvelle : Mr Demosthenis Issigonis est décédé !
- My God ! Comment cela est-il arrivé ?
- On ne sait pas, votre Majesté ... avant-hier encore, tout allait bien dans le processus d'évacuation de Malte ... Mr Issigonis est mort hier.
- Heu ... je pourrais peut-être faire quelque chose pour la veuve ... la prendre sous ma protection ... hm ...
- Votre Majesté !
- Eh bien quoi ?
- Je connais suffisamment sa Majesté pour avancer qu'elle nourrit là quelque étrange pensée ... hm !
- Vous avez raison, mon cher premier Ministre ; ce ne serait pas digne d'un roi ! Vous veillerez à ce que Mrs Issigonis et son fils, Alec, ne soient pas dans la mouise !
- Bien, il en sera fait ainsi. Votre Majesté n'a pas oublié qu'elle recevait l'ambassadeur de France ?
- Ah ! C'est vrai, mais je dois aller pisser auparavant.
- Pas sur le paravent, votre Majesté !
- Herbert !
- C'était pour se boyauter un peu, votre Majesté ! Et ... je m'attends encore au pire dans un instant ! Mais, cette fois, je n'interviendrai en rien ... hm !
- Vous parlez par énigme, Herbert !

L'huissier : Son excellence, l'ambassadeur de France !

- Bonjour, Monsieur l'ambassadeur !
- Salut Bébert, ça roule ? Et George, l'est pas là ?
- Heu ... il revient dans un instant !
- Si tu me servais un p'tit godet, en attendant que le roitelet ait fini de pisser ... car c'est bien ce qu'il fait en ce moment, n'est-ce pas ?
- Heu ... oui, Monsieur l'ambassadeur.
Pshhhhhhh (bruit de chasse d'eau ; le roi sort de son cabinet)
- Hé ! mais c'est notre ambassadeur de France que voilà !
- Salut George ! Alors, ça boume comme tu veux ?
- Oui, oui ... heu ... dis-moi, cher ambassadeur, mon père m'avait parlé des Folies Bergères, du Moulin Rouge ... des p'tites femmes, tout ça, quoi !
- Oh tu sais ta Majesté, que ce soient des Françaises ou des Anglaises ... une poule est une poule ! Moi j'aime bien les p'tites Anglaises ! Et ... WOUAAAHH ! qu'est-ce que ça veut dire George ?!
- Quoi-donc ?
- Tu as la braguette ouverte !
- Heu … c'est une habitude chez moi quand je reçois un ambassadeur !




La Vraie Fausse Histoire de Sir Alec Issigonis et son Temps – épisode 8

1923

Mrs Issigonis et son fils Alec sont installés au Royaume Unis. Alec est inscrit à l'école polytechnique de Battersea.

Rassemblement dans la cour de l'Ecole de Battersea.
Le directeur, Sir Robert Howson Pickard, aux élèves :

- Gentlemen , pour moi, le schémas est simple :
Il y a ceux qui peuvent et qui veulent,
Il y a ceux qui peuvent mais qui ne veulent pas,
Il y a ceux qui ne peuvent pas mais qui veulent,
Et il y a ceux qui ne peuvent pas et qui ne veulent pas !

- Dis Peter, t'es dans quelle catégorie, toi ?
- Oh ! tu sais, mon p'tit Alec ... plutôt dans la dernière !
- Moi, je ne sais pas ... pourtant, je veux, et je crois que je peux. Et puis, ma mère et moi on a besoin d'oseille ! Donc, faudrait pas que je glandouille trop.
- Ma mère, mon p'tit Alec, elle gagne plein de flouse ! Je ne sais pas comment, d'ailleurs ; elle ne quitte pas la maison, des messieurs lui rendent visite ... des clients, dit-elle ; ce doit être ça, les affaires ! C'est une femme d'affaires.
- Les Maths, j'aime pas, Peter.
- Moi, ça va.

3 ans plus tard
Sir Robert Howson Pickard, aux élèves :
- Mr Alexander Issigonis, il vous aura fallu 3 ans pour réussir vos examens en Mathématiques ! C'est un record ! En revanche, la mécanique et les moteurs vous réussissent mieux !

- Tu vois, Peter, ça a marché quand même ! Je vais rapporter bientôt des tunes à ma mère !
- La mienne ne reçoit plus qu'un client, maintenat, mais elle gagne autant. Je l'ai entendue l'appeler George ... bon, il y a beaucoup de George, mais celui-ci n'a jamais de contraventions sur son carrosse, en double file, pendant qu'il fait des affaires avec ma matouse !
- Tu as noté son n° ?
- Non, tout ce que j'ai vu, ce sont de beaux dessins sur les portières.
- Des armoiries ?
- Oui, c'est cela.

Le Roi George V et son premier Ministre Stanley Baldwin

- Votre Majesté, la veuve Issigonis a dégoté un petit boulot et son fils termine ses études (plutôt sérieuses), à Battersea.
- Oui, j'en ai des nouvelles par la mère d'un de ses copains d'école.
- Une mère d'élève ... que votre Majesté m'aurait cachée ?!
- Je ne suis pas tenu de tout vous dire, mon cher Stanley.
- C'est pour la sécurité de sa Majesté. A force d'aller tremper son biscuit dans tous les coins de Londres et des faubourgs, de semer les limiers commis à sa surveillance, votre Majesté s'expose à quelque attentat et ... à une bléno fatale, si une bombe n'avait pas, avant, raison de votre Grâce !
- Vous êtes un pisse vinaigre, mon cher premier Ministre ! Souvenez-vous des parties fines de mon père Edouard ! Il n'a pas été vérolé pour autant !
- La chance ne frappe pas deux fois à la même porte, votre Majesté, cette porte fut-t-elle royale !




La Vraie Fausse Histoire de Sir Alec Issigonis et son Temps – épisode 9

1927

George V et son premier Ministre, Stanley Baldwin

- Votre Majesté, les journaux relatent la mort de la grande danseuse Isadora Duncan !
- Oh ! J'avais eu le plaisir d'assister à une représentation : quelle merveille que ce corps souple, évoluant telle une volute de fumée ... de cigare ! Au fait, Baldwin, m'avez-vous fait livrer des cigares, il ne m'en reste plus ... sauf ... quelques uns, là dans ce tiroir ?
- Oui, Majesté, j'ai passé commande
- Comment est-elle morte ?
- En essayant une Amilcar, vous savez, votre Majesté, celle qui ressemble à une Bugatti.
- Oui, oui, oui, je vois ...
- Sa grande écharpe est passée sous la roue arrière et Isadora fut étranglée !
- My God ! que c'est triste !
- Certes, votre Majesté ... le baron Singer doit être bouleversé !
- Ce Singer, qui lui avait offert un grand hôtel particulier sur les hauteurs de Meudon, en France ?
- Oui, votre Majesté, Mrs Duncan en avait fait une école de danse. Pendant la guerre, l'hôtel fut transformé en Hôpital militaire.
- L'avait bien du fric à foutre en l'air ce Singer, ce marchand de machines à coudre ! Cela lui revenait cher de quimper une danseuse étoile ! Moi je donne dans l'hétaïre à la rigueur, dans la cousette, la chanteuse de beuglant ... dans la poule aussi, mais je ne leur offrirais jamais une cabane à ces grues !
- Votre Majesté est sage !
- Je voulais la sauter, la Duncan, mais elle m'a fait savoir qu'elle prenait le bateau le lendemain ! C'est con !
- Nous avons des nouvelles d'Alec Issigonis. Il est sorti de Battersea et prend des cours par correspondance pour se perfectionner en physique et mécanique.
- Bien, ce petit !
- Actuellement, il se balade en Singer ...
- Quoi ! en machine à coudre !?!?
- Heu ... non votre Majesté, Singer, c'est aussi des automobiles ... sous pavillon anglais ! C'est pour cela que l'on dit, histoire d'être taquin, que sur les Singer, il n'y a pas plus de freins que sur une machine à coudre ! Ha ha ha !
- Hu hu hu ! ... Stanley, vous êtes tordant ! D'autres nouvelles ?
- Le jeune Alec admire beaucoup Baden Powell.
- Ah ! oui, ce général de l'armée des Indes, puis de l'Afrique du Sud ... il fut capitaine a 26 ans, le saviez-vous Baldwin ?
- Non, votre Majesté. Mais, je sais qu'il a fait un peu d'espionnage, il y a bien longtemps, ... chez le Tzar et chez les Turcs. Mais, ce qui restera à la postérité, ce ne sont pas même ses ruses et succès au Cap avec Kitchener contre les Boers, mais son mouvement !
- Son mouvement ? son revers ? il joue au tennis ?
- Non, votre Majesté ... ce mouvement, c'est le scoutisme !
- J'ai entendu parler, effectivement. Vous lui ferez verser un petit quelque chose pour ce ... scoutisme. Voulez-vous un cigare, Stanley ... je crois qu'il m'en reste deux.
- Je ne voudrais pas priver votre Majesté ...
- Mais pas du tout ! Tenez, approchez-vous, allumez celui-ci.
- Merci ... pouf ... pouf ... votre ... pouf ... Majesté. Hmm ... pouf ... pouf ... il est fameux et je ... BAOUM !!! Haaaaa ! Mille Diables, la guerre recommençe ?! J'ai failli en ch ... dans mon culbutant ... pardonnez-moi, votre Majesté, la surprise m'égare ... mais je ne m'attendais pas à ce que ce cigare m'explose dans la poire, surtout un cigare de sa Majesté !
- Ho ho ho ! ... ha ha ha ! ... ce n'était pas ... hi hi hi ! ... un de mes cigares ... ho ho ho ! ... il m'a été offert ... hu huh hu ! ... par le ministre de la Joie de Vivre que j'ai reçu il y a un instant ... ha ha ha !



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